École d'été

Adapter nos villes face au réchauffement climatique

Publié le 24 juillet 2024

Temps de lecture : 3 minutes

projet étudiant, cartographie de l'anthropocène

Pendant l'école d'été, de nombreux projets sont menés par les élèves pour le compte de différents commanditaires. De belles opportunités pour les étudiant·es de mettre en application leurs connaissances dans des cas de figures concrets, découvrez l'un de ces projets : 

À l’heure du réchauffement climatique, il est primordial d’aménager en conséquence nos territoires pour les rendre plus vivables. Clément, Thibaud, Laure et Elisa ont donc menés une étude commanditée par l’IGN, sur la cartographie de l’anthropocène* de plusieurs villes du Sud de la France.

*Période actuelle des temps géologique, où les activités humaines ont de fortes répercussions sur les écosystèmes de la planète (biosphère) et les transforment à tous les niveaux. (Larousse)

Moyens utilisés

L'objectif principal de leur travail était d'évaluer l'adaptabilité des bases de données existantes, telles que l'OCSGE*, CoSIA** et la BD TOPO***, aux différents besoins liés à l'ensoleillement, à l'imperméabilisation et à l'artificialisation des sols. Leur approche leur a permis de mettre en évidence les forces et les faiblesses de chaque base de données, tout en soulignant l'importance de les combiner pour obtenir une vision plus complète et précise de l'occupation du sol et de ses évolutions.

*OSCGE : C'est une base de données vectorielle pour la description de l’occupation du sol.
**CoSIA : Données de couverture du sol par intelligence artificielle
***BD TOPO : Modélisation 2D et 3D du territoire et de ses infrastructures

Projet étudiant, ville d'Apt

Grâce à des échanges avec des experts techniques, des spécialistes du climat et des utilisateurs finaux, les étudiants ont enrichi leur analyse et renforcé la pertinence de leurs recommandations. Leur démarche collaborative a également été soutenue par des vérifications sur le terrain, permettant ainsi de valider la qualité des données et d'identifier des croisements pertinents pour localiser les îlots de chaleur urbains.

Tout cela a été possible grâce à l'encadrement de leur professeur, Hervé Quinquenel, et à la collaboration avec divers intervenants, notamment la Mairie d’Apt, Philippe Rossello du GREC-Sud, le Parc Naturel du Luberon et l'équipe de production de la donnée CoSIA. Cette collaboration témoigne de la lutte contre le changement climatique et de leur volonté de contribuer à l'avancement de la recherche en géomatique environnementale.

Ce travail permettra à l’IGN d’aborder différentes manières de sensibiliser les collectivités, et les amener à une réflexion autour des villes pour faire face aux vagues de chaleur.

Mis à jour 19/12/2024