École d'été

Grotte Cosquer : les élèves acteurs de la sauvegarde de ce monument historique

Publié le 16 juillet 2024

Temps de lecture : 3 minutes

grotte Cosquer

Pendant l'école d'été, de nombreux projets sont menés par les élèves pour le compte de différents commanditaires. De belles opportunités pour les étudiant·es de mettre en application leurs connaissances dans des cas de figures concrets, découvrez l'un de ces projets : 

Au cœur des profondeurs méditerranéennes, près de Marseille, la grotte Cosquer abrite des trésors millénaires. Découverte en 1985 par le plongeur Henri Cosquer, cette cavité sous-marine est rapidement devenue un site archéologique de premier plan. Classée monument historique, la grotte renferme plus de 500 figures d’art préhistorique, témoignant de la vie de nos ancêtres il y a des dizaines de milliers d'années. 

Mais aujourd'hui, la montée des eaux menace ce patrimoine inestimable. C’est pourquoi, le Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe Afrique (LAMPEA), qui supervise l’étude de la grotte, a fait appel aux étudiant·es de l’ENSG-Géomatique pour participer à la préservation de ce monument.

Jules, Suzanne, Tom et Vanessa ont donc relevé ce défi.

Mise en action

grotte Cosquer

L’objectif des étudiant·es était de réaliser une étude géométrique en utilisant des technologies de scan 3D.

  • Un scan 3D avait déjà été réalisé, les étudiant·es ont donc importé les données de ce scan dans un logiciel appelé « Cyclone ». Ce dernier permet de filtrer les erreurs qui apparaissent à cause des discontinuités dans les scans.
  • Une fois les données exportées au bon format, il a fallu les « nettoyer » à l’aide du logiciel PlyXDrop. Cela a permis de nettoyer manuellement les points non désirés venant d’objets extérieurs, comme des rubalises par exemple. 
  • On convertit ensuite les données et on peut alors assembler les différents scans entre eux. Pour cela on utilise des cibles et des sphères pour recaler les nuages de points entre eux. Cette méthode permet de s'assurer que les scans sont alignés avec précision, malgré les défis posés par la configuration du site.

Le travail de ces étudiant·es représente une étape importante dans la préservation de la grotte Cosquer. En documentant minutieusement les ornements et gravures menacés par la montée des eaux, ils contribuent à la sauvegarde de ce patrimoine archéologique exceptionnel. 

Leur projet illustre parfaitement comment les technologies modernes peuvent être mises au service de l'histoire et de la conservation du patrimoine.

Mis à jour 19/12/2024