Événements
2 élèves ingénieurs de l'ENSG-Géomatique à VivaTech
Publié le 25 juin 2025
Temps de lecture : 3 minutes


Lisa : Je m'appelle Lisa, étudiante en dernière année à l'ENSG-Géomatique, en spécialisation "Développement durable, management environnemental et géomatique". Avant d'intégrer l'ENSG-Géomatique, j'ai suivi une classe préparatoire BCPST. Ce parcours m'a permis de développer une solide culture scientifique et une rigueur analytique, que j'ai pu réinvestir dans ma formation d'ingénieure. J'ai choisi l'ENSG-Géomatique pour son approche multidisciplinaire allant de la géomatique, de l'environnement et des sciences sociales.
Hugo : Je m'appelle Hugo, étudiant en 3ème année à l'ENSG-Géomatique, en spécialisation "Technologies des systèmes d'information". Avant l'ENSG-Géomatique, j'étais en licence en Sciences de la Terre. Mon objectif était d'acquérir plus de compétences en informatique pour éventuellement retourner ensuite dans le domaine de la géologie.
Pourquoi VivaTech ?
Lisa : J’ai souhaité participer à VivaTech car je m’intéresse de plus en plus aux liens entre l'innovation technologique et la transition environnementale. En tant que future ingénieure géomaticienne, je voulais comprendre comment les grandes entreprises et les start-ups intègrent les enjeux de durabilité dans leurs projets tech. J’ai été impressionnée par l’ampleur de l’événement, la diversité des innovations présentées et l’énergie qui s’en dégage. C’est un lieu stimulant, où la créativité rencontre les enjeux sociétaux.
Avant ma visite, je cherchais plusieurs thèmes principaux :
- une veille technologique sur les innovations numériques à impact (IA frugale, cloud vert et Green IT),
- des idées concrètes pour mon stage actuel, notamment sur les indicateurs environnementaux du numérique et la cartographie,
- un regard critique sur la manière dont la tech s'empare (ou non) des enjeux climatiques et sociaux.
Hugo : J'étais curieux de voir les nouvelles avancées technologiques et leurs applications dans les entreprises. C'était aussi l'occasion, pour moi, de tâter un peu le marché de l'emploi. Evidemment, l'IA était à l'honneur. On voit des applications pour tout. En amont de visite, je n'avais pas particulièrement sélectionné de stands à voir, car j'étais plutôt dans une optique de découverte.
Quelles sont les entreprises que vous avez rencontrées ?
Lisa : Sur le salon, j'ai rencontré de nombreux acteurs comme Prisme.ai et Bouygues Télécom qui travaillent autour d'un projet d'IA agentique contextualisé, intégrée dans des environnements professionnels. J'ai échangé avec des start-ups comme Open Climate Fixe ou Sweetch Energy qui allient données, IA et enjeux climatiques ainsi que SushiTech qui est également une start up proposant une approche ludique et éducative de la tech, notamment à travers des dispositifs immersifs pour vulgariser des sujets complexes. Enfin, j'ai discuté avec SNCF, EDF et Orange autour de leurs stratégies RSE et Green IT, sujets qui m'intéressent fortement, dans le cadre de mes missions de stage chez M6.
Hugo : Lors de ma visite, j'ai rencontré différents ministères et grandes entreprises qui avaient quelques gros projets intéressants à déployer au niveau national. Au niveau des start-ups, j'ai retenu quelques sujets : emballage alimentaire comestible pour la restauration à emporter, un outil de traduction orale instantanée (via IA), un outil de détection et localisation de départ de feu de forêt via l'analyse de l'air.

Lisa : Lors de ma visite, j'ai été captivée par les différentes solutions technologiques au service des questions environnementales, notamment le sujet des jumeaux numériques environnementaux, avec des cas d'usage très avancés pour le bâtiment, la mobilité et la planification urbaine. Autre sujet saillant, les solutions de mesure d'impact environnemental du numérique, notamment des dashboards intégrant des données spatiales. Et enfin, le salon regorgeait de robots intelligents dont certains étaient impressionnants de précision et d'autres carrément surprenants par leur design ou leur interaction avec le public.
La géomatique, de plus en plus intégrée dans des solutions globales
Lisa : Je me suis rendue compte, à VivaTech, que la géomatique était partie intégrante des questions d'innovations technologiques. Le croisement entre l'intelligence artificielle, les données spatiales et les enjeux climatiques devient central. Les plateformes de géomatique ne sont plus réservées aux experts SIG mais s'intègrent au sein d'interfaces métiers accessibles. Et enfin, l'automatisation de la cartographie d'indicateurs environnementaux ouvre des perspectives en reporting extra-financier et en urbanisme durable.

Vers une Tech plus durable
Lisa : Ce que je retiens de ma visite, c'est qu'il y a urgence de réguler l'IA générative, tout en conservant une dynamique d'innovation. Un second besoin sera celui de la transparence énergétique des outils numériques. Et côté recrutement, il en ressort une importance croissante des profils hybrides (data, environnement, gouvernance) dans les entreprises.
Participer à VivaTech est une superbe expérience. Nous avons eu l'occasion de plonger vraiment dans ce qui se fait de plus innovant, permettant ainsi de voir, de façon concrète, comment nos compétences en géomatique peuvent être utiles dans de nombreux domaines, parfois très éloignés de ce qu'on imagine. Cet événement est l'occasion de découvrir des tendances de fond comme l'IA, le cloud ou la sobriété numérique, mais provoquer aussi l'échange avec des professionnels, se projeter et parfois trouver des pistes pour son stage ou son futur job. VivaTech est un bon moyen de sortir un peu du cadre de l'école et de mieux comprendre où peut nous mener notre formation d'ingénieur.
Mis à jour 01/07/2025