La filière PPMD, vise à former des spécialistes hautement qualifiés en traitement d’images, télédétection, photogrammétrie, géodésie et métrologie.

Ces techniques sont à la base de la constitution de l’information géographique (cartographie, gestion des risques, environnement, urbanisme), mais elles servent aussi d’autres domaines qui nécessitent la connaissance et le suivi de la position, de la forme et de la nature de phénomènes terrestres en trois dimensions, notamment à partir de tout type d’images optiques (terrestres, aériennes, satellites), mais aussi de données lidar ou radar.

Le tronc commun donne aux étudiants de solides compétences en imagerie numérique (acquisition, forme et exploitation de l’information photographique), en numérisation 3D (mise en œuvre et traitement de prises de vues photogrammétriques et de levés laser), en géodésie (systèmes de référence, méthodes GNSS), ainsi que les outils mathématiques et informatiques pour comprendre, coder ou maintenir des outils logiciels liés à ces techniques.

A partir de février, la formation se divise en deux parcours :

Le parcours Géolocalisation

Il met l’accent sur la maîtrise approfondie des référentiels (ITRF, référentiels géopotentiels) et de la géodésie spatiale (calcul scientifique, implémentation du traitement GNSS sur la phase, PPP...). Une part importante du parcours est consacrée aux applications de la géodésie, que ce soit à un échelle locale au travers de la métrologie dimensionnelle qu’à une échelle plus globale au travers d’applications géophysiques des techniques de géolocalisation. Un stage à l’Observatoire de la Côte d’Azur à Calern permet la mise en commun de toutes ces thématiques : en parallèle d’une visite technique d’un site majeur multitechnique de l’ITRF (télémétrie laser sur le lune et sur satellites, stations GNSS GRAC et GRAS, station DORIS), les étudiants déterminent par métrologie le rattachement inter-technique et permettent un suivi à long terme de sa stabilité.

Le parcours « Géo-imagerie »

Il met l’accent sur les capteurs et protocoles d’acquisition ainsi que sur le traitement d’images pour l’extraction d’informations sur la nature et sur la position et la géométrie 2D et 3D des phénomènes photographiés ou acquis par lidar. Cette maîtrise théorique leur permet de qualifier les différentes étapes des processus et de développer des algorithmes de traitements avancés (production photogrammétrique, corrections radiométriques, filtrage, reconnaissance de formes, segmentation, classification, deep learning, ...). Des visites du service de l’information aéronautique et du laboratoire d’instrumentation de l’IGN sont organisées, ainsi qu’une semaine, à Toulouse, de cours et de visites de laboratoires et entreprises autour de l’imagerie spatiale.

Stage

Cette dernière année se termine par un stage de fin d’études de cinq à six mois (entreprise, collectivité territoriale, laboratoire de recherche).

• Ingénieur d’études et/ou de recherche ou chercheur dans des établissements ou entreprises publiques (IGN, CNRS, CEA, SHOM, Ifremer, CNES, Inria, BRGM, Cerema, BEA, Cesbio, IPGP, Météo France, ONF, Onera, Irstea, SNCF, …)
• Chercheur ou Enseignant-Chercheur dans l’un des domaines concernés par le mastère PPMD
• Ingénieur d’études pour la gestion d’un réseau permanent GNSS
• Chargé d’affaire dans un cabinet de mesure métrologique
• Ingénieur d’études chargé des développements web ayant trait à des problématiques géodésiques ou de visualisation 3D
• Ingénieur dans le domaine de l’auscultation automatisée
• Ingénieur chargé de la gestion d’un parc instrumental marégraphique
• Ingénieur d’études et de développement chez un éditeur de logiciels des domaines concernés par le mastère PPMD
• Ingénieur d’études dans des cabinets ou entreprises de Géomètres-experts
• Ingénieur photogrammètre pour la conservation du patrimoine et l’archéologie
• Ingénieur (production, qualification, recherche et développement) pour des entreprises de modélisation 3D (par photogrammétrie et/ou lidar)
• Chef de projet d’ingénierie photogrammétrique (en maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre ou prestations de contrôle, dans un contexte aérien ou terrestre)
• Ingénieur d’études pour la réalisation d’un nouveau système spatial ou d’une nouvelle caméra
• Chercheur travaillant sur la simulation de capteurs en vue d’une application
• Responsable opérationnel de la chaîne de programmation des satellites
• Ingénieur en conception de plateformes légères (drones par exemple)