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Formation initiale > Cycle ingénieur
Ingénieur en géomatique
Les ingénieurs (fonctionnaires ou civils) diplômés de l’ENSG-Géomatique sont formés à toutes les disciplines de la géomatique, à savoir l’acquisition, le traitement, la modélisation, l’analyse, le croisement, la représentation, la diffusion de l’information géographique. Ils travaillent dans des domaines très variés de notre monde et de nos sociétés en constante mutation. Cette formation d’ingénieur en géomatique répond à l’ensemble des nouveaux besoins de la société.
Niveau admission licence, classe préparatoire & autre
Diplôme délivré Ingénieur
Durée 3 ans
Lieu ENSG : Champs-sur-Marne (77420)
Frais de scolarité 2200 € pour les étudiants avec le statut civil Détail des tarifs dans l'onglet "Tarifs"
Une formation unique d'ingénieur
Les ingénieurs géomaticiens diplômés de l’ENSG-Géomatique savent mesurer, analyser, modéliser, représenter les lieux et les phénomènes qui s’y déroulent. Ils savent constituer, structurer, manipuler, exploiter, visualiser et diffuser les données numériques qui représentent ces lieux et phénomènes. Ils participent ainsi à la maîtrise d’ouvrage ou à la maîtrise d’œuvre de grands projets SIG. La formation d’ingénieur est inscrite au Répertoire national de la certification professionnelle (RNCP). L’école est habilitée à délivrer le diplôme d’ingénieur par la Commission des titres d’ingénieur (CTI).
Rediffusion portes ouvertes virtuelles
Un cycle d’ingénieur en trois ans
Programme de 1ère et 2ème années
Les deux premières années (tronc commun) apportent les connaissances de base sur l’ensemble des disciplines de la géomatique :
- Connaissances fondamentales en mathématiques, en physique, en informatique ;
- Connaissances en géomatique : acquisition (géodésie, topométrie, photogrammétrie, télédétection), traitements (traitement des signaux, traitement d’image), modélisation et exploitation (informatique spécialisée, systèmes d’information géographiques, bases de données spatiales, algorithmie, programmation), restitution des données géolocalisées (cartographie, webmapping...), analyse et croisement de l’information (analyse spatiale) ;
- Connaissances générales en management de projet, développement durable, économie, droit, sciences humaines, langues vivantes.
En fin de première année, les élèves ingénieurs réalisent un stage pratique d’une durée de 8 semaines à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence).
La deuxième année se termine par un stage pluridisciplinaire réalisé en entreprise publique ou privée, en laboratoire de recherche ou en collectivité territoriale, à partir de la mi-mai. Ce stage est très souvent l’occasion d’une expérience à l’étranger dans un cadre professionnel.
Programme de 3ème année
La troisième année est une année de spécialisation qui s’inscrit dans le cadre du projet professionnel de l’étudiant. Elle peut s’effectuer à l’ENSG ou dans une école partenaire.
- Cartographie, géovisualisation et analyse spatiale (Carthagéo) : Géo visualisation et diffusion de l’information géographique, SIG (Les enseignements de cette filière sont mutualisés avec ceux du M2 Carthagéo)
- Développement durable, management de l’environnement et géomatique (DDMEG) : Transition écologique, adaptation au changement climatique, droit et économie de l’environnement (Les enseignements de cette filière sont mutualisés avec ceux du M2 DDMEG)
- Geo data management for Energy Mix (GDM) en anglais : Gestion de données, data science, géoressources, énergies renouvelables (Les enseignements de cette filière sont mutualisés avec ceux du MS GDM)
- Geo data science (GDS) en alternance : Systèmes d’information, informatique décisionnelle, analyse statistique, IA, big data
- Information géographique : analyse spatiale et télédétection (IGAST) : SIG, Analyse spatiale, Imagerie spatiale, Télédétection, Applications environnementales (Les enseignements de cette filière sont mutualisés avec ceux du M2 IGAST)
- Photogrammétrie, Positionnement et Mesure de Déformations (PPMD) : Acquisition de la géodata, modélisation 3D, géolocalisation, géo-imagerie
- Technologies des systèmes d’information (TSI) : Développement informatique, architecture des systèmes d’information, infrastructure des données géographiques, devops (Les enseignements de cette filière sont mutualisés avec ceux du M2 TSI)
Cette dernière année se termine par un travail de fin d’études de cinq à six mois (entreprise, collectivité territoriale, laboratoire de recherche).
Doubles diplômes et 3eme année de spécialisation dans un établissement partenaire
Il est possible de réaliser un double-diplôme avec certains établissements partenaires ou bien une 3ème année de spécialisation de l’ENSG.
Le double-diplôme consiste généralement à intégrer l’établissement partenaire en deuxième année du cycle d’ingénieur et au bout de 4 années en tout (2 à l’ENSG et 2 dans l’établissement partenaire), d’obtenir les diplômes des deux établissements.
Une 3ème année de spécialisation de l’ENSG réalisée dans un établissement partenaire permet généralement déboucher sur l’obtention du seul diplôme ENSG. Les écoles partenaires de l’ENSG sont (dans chacune de ces écoles, des élèves de l’ENSG sont en cours de formation ou l’ont été au cours des 4 dernières années) :
- AgroParisTech (double-diplôme dans le cadre des Parcours Talents Ingénieur et préparation aux concours d’entrée aux grands corps techniques de l’Etat)
- ISAE-SUPAERO (double-diplôme dans le cadre des Parcours Talents Ingénieur et préparation aux concours d’entrée aux grands corps techniques de l’Etat)
- Université Paris Cité, Sorbonne Université, IPGP : Fundamentals of Remote Sensing (FRS) : Observations spatiales, télédétection physique, environnement
- École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) (possibilité de double diplôme) ;
- École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE) (possibilité de double diplôme) ;
- École nationale supérieure de géologie de Nancy (possibilité de double diplôme) ;
- École et observatoire des sciences de la terre de Strasbourg (EOST) (possibilité de double diplôme) ;
- École nationale de la météorologie (ENM) (possibilité de double diplôme) ;
- École nationale de techniques avancées (ENSTA Bretagne) (possibilité de double diplôme) ;
- École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (ENGEES) ;
- École supérieure des géomètres et topographes (ESGT) ;
- École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie (ESTP)...
Programmes d'enseignements
Comment candidater au concours de la formation du "cycle ingénieur" ?
Admission sur concours (1re année)
Concours Mines-Télécom (CMT) (statut civil & fonctionnaire)
Ce concours regroupe 14 grandes écoles d’ingénieurs pluridisciplinaires, qui forment aux enjeux majeurs de la société contemporaine, tels que le numérique, l’énergie et le développement durable, les matériaux ou les industries 4.0...
Les épreuves écrites sont communes avec le concours Mines-Ponts, mais les épreuves orales sont distinctes.
Niveau requis
Classes préparatoires aux grandes écoles filières, MP, MPI, PC, PSI, PT, TSI
Modalité
Les inscriptions sont gérées depuis le site concours Mines-Telecom.
En savoir plus
Concours Mines-Télécom : tout savoir
Rapport du concours Mines-Télécom : les statistiques 2021
Notice du concours Mines-Télécom 2023
Concours G2E (statut civil & fonctionnaire)
Niveau requis
Classes préparatoires aux grandes écoles, filière BCPST
Modalité
Les inscriptions sont gérées depuis le site concours G2E.
En savoir plus
Concours ENS B/L (statut civil & fonctionnaire)
A l’issue du concours, vous intégrerez l’école en tant qu’élève-ingénieur civil ou fonctionnaire. Les épreuves écrites sont communes à la banque LSES, mais les épreuves orales sont distinctes.
Niveau requis
Classes préparatoires aux grandes écoles, filière B/L
Modalité
Les épreuves écrites sont communes à la banque LSES, mais les épreuves orales sont distinctes.
Les épreuves orales d’admission sont constituées de deux évaluations écrites QCM de 30 minutes chacune (mathématiques et d’anglais) suivies d’un entretien de motivation devant le jury sur le projet professionnel. Cet entretien peut donner lieu à la vérification de certaines connaissances en mathématiques ainsi que de l’expression orale en langue anglaise.
Les inscriptions sont gérées depuis le site concours ENS Ulm.
En savoir plus
Concours PASS’Ingénieur (statut civil)
Niveau requis
Étudiants en licence L2 ou L3 à l’université
Modalités
Les inscriptions sont gérées depuis le site concours PASS'Ingénieur.
Concours interne (statut fonctionnaire)
Fonctionnaires et agents de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent, ainsi qu’aux militaires, magistrats et agents des organisations internationales intergouvernementales en fonction de la date de clôture des inscriptions et comptant au 1er janvier de l’année du concours 4 années de services publics.
En savoir plus
Inscription, calendrier, nombre de places...
Concours interne Ingénieur des travaux géographiques et cartographiques de l'État
Admission sur dossier et entretien (1re et 2e année)
Étudiants pour une entrée en 1re et 2e année
Les pays membres de l’espace Schengen sont les suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
L’intégration se fait sur examen de dossier et entretien avec un jury. L’entretien comprend une évaluation en mathématiques, un test d’anglais et un entretien de motivation sur votre projet professionnel.
Niveau requis
Pour une entrée en 1re année :
- classe préparatoire aux études scientifiques du lycée Jean Moulin de Torcy
Pour une entrée en 2e année :
- licence 3, Master 1 ou 2 scientifique
Modalité
Les inscriptions sont gérées par l’Université Gustave Eiffel sur le site web eCandidat
Étudiants internationaux
Pour les étudiants internationaux résidant dans un pays à Procédure "Etudes en France" de Campus France et pour les étudiants internationaux (zone hors Schengen) :
Pays ayant un Espace Campus France à procédure Études en France :
Afrique du Sud, Arménie, Azerbaïdjan, Algérie, Arabie Saoudite, Argentine, Bahreïn, Bénin, Birmanie, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Comores, Congo, Corée du Sud, Côte d'Ivoire, Djibouti, Émirats arabes unis, Égypte, Equateur, États-Unis, Ethiopie, Gabon, Géorgie, Ghana, Guinée, Haïti, Hong Kong, Inde, Indonésie, Iran, Israël, Japon, Jordanie, Kenya, Koweït, Liban, Madagascar, Malaisie, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mexique, Népal, Nigeria, Pakistan, Pérou, Qatar, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, République dominicaine, Royaume-Uni, Russie, Rwanda, Sénégal, Singapour, Taïwan, Tchad, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Ukraine, Vietnam
Élève ingénieur, étudiant avec le statut civil | 2 200 €* |
Élève ingénieur en alternance par contrat de professionnalisation en 3e année | 11 130 €* |
Élève ingénieur financé par un organisme (entreprise, établissement public...) | 11 130 €* |
Auditeur libre avec financement personnel | 2 200 €* |
Auditeur libre avec financement par un organisme ou une entreprise | 11 130 €* |
Dans le cas d’échange avec d’autres établissements d’enseignement ou de recherche, une convention viendra préciser les modalités retenues pour les droits de scolarité.
* Les tarifs affichés s'appliquent à l'année 2024-2025. Une revalorisation annuelle de ces tarifs est basée sur le dernier taux d’inflation INSEE communiqué.
Civils ou fonctionnaires, les élèves suivent la même formation et obtiennent le même diplôme à la sortie.
Les élèves suivent le même tronc commun en 1ère et 2ème année. A partir de la troisième année, les trajectoires peuvent différer. Les élèves de l’ENSG-Géomatique sont tous inscrits en tant qu’étudiant à l’Université Gustave Eiffel et bénéficient à ce titre de l’ensemble des supports et accompagnements offerts par l’université à ses étudiants.
Futurs élèves du cycle d'ingénieur, vous aurez la possibilité d’effectuer votre scolarité sous le statut d’élève «civil» ou «fonctionnaire».
Pour orienter votre choix, découvrez les points clés décrivant chacun des statuts.
Deux statuts pour un même diplôme
Élèves civils
En troisième année, les élèves civils se spécialisent dans l’une des filières proposées par l’école, un établissement partenaire ou effectuent un double-diplôme (voir onglet "programme"). Les élèves civils s’acquittent des droits de scolarité en vigueur (voir onglet "à propos") ainsi que de la CVEC.
Élèves fonctionnaires de l'IGN
Les élèves fonctionnaires sont destinés, après l’obtention de leur diplôme de l’ENSG-Géomatique, à rejoindre l’IGN en tant que fonctionnaire de l’Etat, titulaire du corps des ingénieurs des sciences géographiques et du numérique (dénomination qui se substitue à celle des ingénieurs des travaux géographiques et cartographiques de l’Etat-ITGCE, à partir de juin 2024).
Les élèves-fonctionnaires sont recrutés dès le début de la scolarité à l’ENSG-Géomatique en tant qu’agent public sous le statut d’élève ingénieur des sciences géographiques et du numérique. A leur entrée dans l’école, ils s’engagent à servir en qualité de fonctionnaire de l’Etat (i.e. après l’obtention du diplôme d’ingénieur de l’ENSG-Géomatique) pendant une durée minimum de 8 ans. Ce service peut être réalisé à l’IGN ou dans d’autres administrations publiques.
En contrepartie de leur engagement, les élèves-ingénieurs des sciences géographiques et du numérique perçoivent une rémunération brute mensuelle de 1600€ en première année à 1900€ en dernière année du cycle d’ingénieur.Ils ne paient pas de droits de scolarité. Il s’acquittent de la CVEC.
En troisième année, les élèves-ingénieurs des sciences géographiques et du numérique se spécialisent, comme les élèves civils, dans l’une des filières proposées par l’école ou un établissement partenaire, en accord avec l’IGN. En revanche, contrairement aux élèves civils, ils ne peuvent pas effectuer un double-diplôme
Devenir fonctionnaire à l'IGN
Les élèves-ingénieurs des sciences géographiques et du numérique (dénomination qui se substitue à celle des ingénieurs des travaux géographiques et cartographiques de l’Etat-ITGCE, à partir de juin 2024) sont titularisés fonctionnaires de l’Etat dans le corps des ingénieurs des sciences géographiques et du numérique (ISGN) suite à l’obtention du diplôme de l’ENSG-Géomatique. Ils occupent des postes de responsabilité à fort contenu technique dans le domaine de l’information géographique et forestière, pour des fonctions d’encadrement, d’expertise, d’étude, de recherche et d’enseignement. Ils exercent leurs fonctions en premier lieu à l’IGN, mais de nombreux ISGN orientent leur carrière vers les collectivités publiques, les administrations centrales ou vers le secteur privé.
L’IGN, établissement public des ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture, propose aux élèves fonctionnaires un accompagnement et un suivi personnalisé. Il privilégie et encourage la mobilité des collaborateurs en son sein et plus largement dans la fonction publique, offrant la possibilité de découvrir une large palette de métiers variés (data scientist, ingénieur en IA, ingénieur d’études, chef de projet... pour les élèves-ingénieurs et d’acquérir de nombreuses compétences tout au long de leur carrière.
Devenir ingénieur des sciences géographiques et du numérique (ISGN) ou géomètre de l’IGN, c’est s’engager pour le service public et agir pour la transition écologique en participant à de grands projets structurants tels que:
- Concevoir et développer des solutions technologiques permettant de collecter des données provenant de plusieurs sources (images satellites, images aériennes, images par drones, smartphones…) pour observer en continu le territoire et ses changements ;
- Cartographier l’occupation et l’usage des sols sur tout le territoire grâce à l’application d’outils d’intelligence artificielle sur des images aériennes et spatiales pour suivre finement l’artificialisation des sols pour piloter au mieux l’objectif de « zéro artificialisation nette » en 2050 ;
- Participer à l’inventaire des ressources forestières nationales et contribuer à la gestion durable des forêts ;
- Mettre en œuvre des techniques ultra-précises de métrologie pour la surveillance d’ouvrage d’art ;
- Déployer des méthodes géodésiques pour contribuer au suivi rigoureux du niveau des mers ;
- Simuler la France de demain grâce au jumeau numérique du territoire.
Acteur des communs numériques, l’IGN réunit 1 500 collaborateurs qui produisent, croisent, traitent des géodata avec des niveaux de représentation et de précision différents en collaboration avec de nombreux acteurs publics ou privés allant des ministères en charge de l’écologie, de l’agriculture et de la forêt aux collectivités territoriales de toutes tailles, en passant par OpenStreetMap, les Services départementaux d'incendie et de secours (SDIS), l’Office national des forêt (ONF) ou encore les Parcs régionaux et nationaux.
Situé à Saint-Mandé tout près de Paris, en bordure du bois de Vincennes, l’IGN offre un cadre de travail agréable proposant des équipements sportifs et la possibilité aux personnels d’adhérer à de nombreuses associations culturelles et sportives. L’Institut est également présent sur l’ensemble du territoire (Lyon, Nancy, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Nogent sur Vernisson)
Tout au long de leur carrière, les ISGN pourront faire évoluer leur compétences, domaines d’activités et responsabilités, par exemple en accédant par concours interne au corps des Ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts (IPEF) et/ou effectuer des mobilités au travers des postes qui leur sont offerts dans d’autres administrations de l’État, dans la fonction publique territoriale ou d’autres organismes publics ou privés.
La rémunération nette mensuelle d’un ISGN débutant, sortant de l’ENSG-Géomatique, est d’environ 2500€/mois. Elle augmente ensuite en fonction des parcours, prises de responsabilités et mobilités. Un ingénieur ISGN, chef de service à l’IGN après environ 25 à 30 ans de carrière, perçoit une rémunération nette mensuelle supérieure à 5000€/mois.
Une richesse de secteurs
La géomatique est multifacette et pluridisciplinaire, elle continue de s’enrichir des outils de l’intelligence artificielle. L'ENSG-Géomatique offre des spécialisations très recherchées dans des domaines variés, parmi lesquels : Informatique, Big Data • Environnement • Développement durable des territoires • Modélisation 3D, réalité augmentée • Transports • Énergie • Aérospatial • Défense • Santé • Assurances…
Une palette de métiers très large
A l’issue du diplôme d’ingénieur, nos élèves diplômés peuvent intégrer un panel de métiers très diversifié, parmi lesquels : Data scientist, data engineer, data architect, data urbanist • Concepteur développeur • Ingénieur d’études et développement • Software engineer • BIM manager • Deep learning engineer • Consultant • Administrateur de bases de données notamment de bases de données géographiques • Ingénieur architecte réseaux informatique • Développeur informatique SIG • Consultant en environnement, éco-conseiller, chargé d’études en environnement • Ingénieur en aménagement du territoire, responsable de projet d’analyse territoriale • Développeur de logiciels SIG et responsable SIG • Ingénieur architecte réseau informatique • Ingénieur ou chercheur en technologies de positionnement, en imagerie 3D ou en observation de la Terre • Ingénieur en webmapping • Responsable de production • Chercheur en sciences de la Terre, en sciences du territoire...
Un emploi dès la sortie de l’école
100% de nos étudiants ont trouvé un emploi
97% ont trouvé un emploi en moins de 3 mois
72% ont trouvé un emploi avant de quitter l'école
36K € de rémunération moyenne à la sortie d'école (brut annuel, hors primes ou part variable).
Admission sur concours (1re année)
Pour tout renseignement complémentaire :
Admission sur dossier et entretien (1re et 2e année)
Pour tout renseignement complémentaire :
Elles / Ils ont fait l'ENSG-Géomatique
Je suis Véronique Lemaire-Curtinot, j'ai intégré l'ENSG-Géomatique en 2000 après 3 années de classe préparatoire filière MP* option informatique. J'ai choisi la spécialité informatique appliquée aux sciences de la Terre, la fameuse filière "Bouillé". Après l'obtention de mon diplôme en 2003, J'ai eu un parcours varié d'abord au sein de l'IGN où j'ai participé pendant 4 ans aux groupes militaires et civils de normalisation de l'information géographique. Puis j'ai rejoint l'ENSG-Géomatique en tant que responsable du département d'enseignement en informatique, et ce pendant 7 ans. Enfin j'ai pris le projet Base Adresse nationale à sa création en 2013.
En 2015, suite à ma réussite au concours interne IPEF, j'ai fait un an de formation à l'ENPC/AgroParistech avant de débuter une deuxième partie de carrière hors de l'IGN mais toujours en collaboration avec l'IGN. J'ai été nommée directrice adjointe de la direction des soutiens directs agricoles à l'ASP où j'étais notamment en charge des audits, du contrôle interne et du programme suivi des surfaces en temps réel, pendant 4 ans. j'ai rejoint ensuite la DRIEA en tant que chef du service connaissance afin d'être rappelée à la tête de la direction des soutiens directs agricoles quelques 18 mois plus tard.
Depuis septembre 2021 je suis directrice des soutiens directs agricoles en charge de la mise en oeuvre opérationnelle sur système intégré de gestion et de contrôle en vue de la déclaration, de l'instruction, du contrôle et du paiement des aides directes de la PAC à destination de 320000 exploitants pour 8,6 milliards d'euros par an.
J'ai été confrontée à plusieurs situations marquantes dont celle qui m'a valu les remerciements du Ministre de l'Agriculture pour l'ensemble du travail de ma direction en 2023, où pour la première fois, le système d'information était prêt en première année de programmation de la PAC pour tenir les dates habituelles de paiement aux agriculteurs.
"Un ingénieur en géomatique a l'habitude de modéliser le monde"
Pour moi, un ingénieur en géomatique au delà des composantes techniques (et parfois assez pointues) a l'habitude de modéliser le monde qui l'entoure. Il dialogue donc facilement avec tous les métiers en ayant l'habitude de se placer du côté du métier et de prendre suffisamment de hauteur. Mon passage à l'ENSG-Géomatique m'a apporté un socle technique solide, une méthode de coopération avec tout type de public qui aide à s'adapter aux domaines métiers et une solide expérience en gestion de projet informatique dans un monde où le numérique a une place importante. S'ajoute à cela, une appréhension pragmatique du monde. La géomatique est une porte d'entrée sur énormément de domaines car, par essence, représenter le monde qui nous entoure mène à collaborer avec tout type de métier. L'école apprend à s'adapter très vite et donne des clés pour monter à bord sur des sujets divers.
Pour moi, l'ENSG-Géomatique, c'est Forcalquier et ses semaines de terrain qui permettent de faire de nous des ingénieurs de la vraie vie, pragmatiques et adaptables, ouverts aux domaines métier, ce qui fait notre force d'une part et c'est une belle famille !
Véronique Lemaire-Curtinot
Directrice des soutiens directs agricoles, Agence de services et de paiement (ASP)
Avant d'intégrer l'ENSG-Géomatique en 2010, j'ai fait une prépa MPSI/MP. En 2ème année du diplôme d'ingénieur, j'ai effectué un stage à Oslo et j'ai choisi la filière Photogrammétrie, positionnement et mesure de déformations. J'ai poursuivi par un doctorat à l'Université d'Oslo puis je suis devenu chercheur et je suis désormais ingénieur de recherche et maître de conférences.
Mes missions actuelles sont très variées : je suis responsable des cours "SIG et topographie" pour la Licence 3, et des cours "Acquisition aérienne, photogrammétrie, LiDAR, et géodésie" pour le master et PhD. J'interviens également dans d'autres cours (télédétection...). En plus de ces missions d'enseignement, j'encadre des thèses de master et de doctorat. Une autre facette de mes fonctions est celle de responsable du "DroneLab@UiO" où je gère le matériel (drone, camétas, LiDAR, GNSS...) avec une partie autour de la location, l'entretien du matériel, la formation des pilotes, les procédures de vol (avant-pendant-traitement des données), la veille technologique et la documentation. Je suis identifié comme responsable des archives de prise de vue (numériques et analogiques) et point de contact acquisition et traitement de données de télédétection. C'est un poste passionnant qui m'embarque dans plusieurs chantiers comme mes dernières missions de terrain au fond de l'Arctique.
"Une personne ressource pour des sujets techniques, pour des projets à fort impact"
Pour moi, ingénieur de l'ENSG-Géomatique, c'est être une personne ressource pour une grande collection de sujets techniques, permettant l'exécution de projets à fort impact". L'ENSG-Géomatique est une école où l'on découvre la complexité des problématiques liées aux sciences géographiques. De cette découverte, libre aux étudiants de décider dans quel domaine ils veulent avoir un impact. Mon passage à l'ENSG-Géomatique m'a donné une passion et le bagage technique pour faire carrière, le tout dans une atmosphère presque familiale.
Luc Girod
Ingénieur de recherche et maître de conférences à l'Université d'Oslo
J’ai grandi à Saint-Paul à l’île de la Réunion où j’ai suivi un cursus scientifique avec des options européenne anglais et latin. J’ai ensuite intégré une classe préparatoire aux grandes écoles PCSI/PSI au Lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis de la Réunion. J’ai choisi de rejoindre l’ENSG-Géomatique car j’étais intéressé à la fois par l’observation de la Terre, l’aménagement du territoire et la cartographie. Les cartes ont bercé mon enfance et mes week-end dans les massif de la Réunion.
J’ai donc intégré l’ENSG Géomatique en 2017 dans la promotion Cassini parrainée par Magellium. Le cadre de l’école m’a tout de suite plu : une école familiale, intimiste et pourtant très ouverte par l’ensemble des thématiques traitées. La programmation a rapidement été ma bête noire mais grâce au soutien de l’équipe encadrante et de mes camarades de promo j’ai pu m’en sortir et me consacrer pleinement aux SIG que j’appréciais beaucoup plus. Très engagé écologiquement parlant j’ai pu découvrir des outils me permettant d’observer les changements climatiques avec la télédétection, m'approprier la programmation pour faire des modèles de terrain et observer les risques climatiques à une échelle complémentaire de ce que je lisais déjà dans des revues depuis de nombreuses années. J’ai suivi la filière DDMEG car le droit, l’économie et la géographie étaient autant de sujets que je voulais découvrir. Complémentaires à ma formation d’ingénieur géomaticien, ils sont vecteurs d’ouverture vers un grand nombre de métiers de la transition écologique
J’ai donc suivi cette année de DDMEG en coopération avec Paris 1 Panthéon Sorbonne et ai profité de ma présence à Paris pour assister à de nombreuses conférences qui ont participé à étayer mon esprit critique, mon envie profonde de changements sociétaux et de grande transition écologique.
J’ai terminé ma formation d’ingénieur par un stage à l’observatoire de l’immobilier durable au cours duquel j’étais chargé de travailler sur l’adaptation au changement climatique de l’immobilier tertiaire.
A la suite de ces études, j’ai décidé de partir sillonner la France pour me retrouver. J’ai rejoint un écovillage dans le Tarn pendant 6 mois au cours desquels j’ai pratiqué le maraichage, appris des métiers manuels, pris le temps d’observer et ressentir la nature environnante. J’ai lu, énormément.
A ce moment je me suis rendu compte que j’étais prêt à retourner à la vie active, urbaine. Pour ce faire j’ai rejoint le pôle environnement d’Egis à Balma (Toulouse) en mission d’intérim (3 mois). J’étais chargé de réaliser les cartographies d’études d’impacts environnementales que menait le bureau d’études. En octobre 2021 j’ai décidé de « rentrer » à Paris pour reprendre l’encadrement des projets Géomatique du M2 DDMEG, mais également pour m’engager politiquement, principalement en tant que bénévole.
En 2021 j’ai ouvert mon auto-entreprise de réalisations cartographiques. Suite à l’élection présidentielle j’ai commencé à réaliser des cartes de stratégie électorale et j’ai été embauché pour la campagne d’une candidate devenue députée.
"La cartographie me sert à la visualisation, mais également à la compréhension sociologique des territoires"
Aujourd’hui je suis collaborateur parlementaire d’un député siégeant en commission « développement durable ». J’y suis amené à réaliser une myriade de missions. J’utilise encore fréquemment les connaissances acquisses à l’ENSG notamment sur l’aménagement du territoire. La cartographie me sert principalement à la visualisation mais aussi à la compréhension sociologique des territoires.
En tant qu’ingénieur géomaticien on peut se sentir illégitime à travailler à l’Assemblée Nationale au milieu de diplômés de sciences politiques. Mais la rigueur d’approche et le bagage « hors des sentiers battus » sont réellement un plus à la compréhension métabolique de notre monde et de nos sociétés ! Par exemple, j’ai eu l’occasion d’écrire des amendements très précis pour le projet de loi visant à favoriser le développement d’énergies renouvelables ou visant à lutter contre les incendies. Peu de collaborateurs ou de députés connaissent la différence entre données « gratuites » et « libres », encore moins ont conscience de ce qu’est un modèle numérique de terrain, alors écrire ces termes dans des amendements peut assez dénoter dans l’institution.
Être ingénieur en géomatique, c'est être adaptable, avoir conscience du grand nombre de ressources existantes autour de lui mais qui n’est limité que par sa capacité à les maitriser. Aujourd’hui je ne me dis jamais « c’est impossible » mais plutôt « je ne le maitrise pas encore » ou « tel camarade de promo doit savoir faire ça, je vais lui demander ». C’est être un ingénieur technique, forcément, mais pas que. On analyse les écosystèmes, les populations, on observe la terre et ses composantes. C’est vraiment un superbe bagage pour la vie.
Mon passage à l'école, je l'ai vécu comme un grand bouleversement. La prise de conscience qu’on ne sait pas grand-chose et qu’il y a énormément à apprendre. Mais surtout, l'école est adossée à un établissement public très puissant qu’est l’IGN. A l’échelle européenne ou même internationale peu de personnes peuvent se targuer de disposer d’un établissement géographique aussi compétent, mettant à disposition autant de données et formant des ingénieurs et des techniciens en devenir en aussi grand nombre. Le stage à Forcalquier est un souvenir marquant, un moment hors du temps à faire du terrain, vivre avec sa promo, apprendre la vie autant que la géomatique et ressortir grandi.
J’ai aussi eu la chance de faire partie du BDE et c’était ma première expérience associative. Etrangement c'est une partie qui m’a beaucoup servie dans mon expérience professionnelle que ce soit pour l’animation, la tenue de compte (même si tout le mérite revient à la trésorière de l’époque), le syndicalisme pour défendre notre enveloppe et le lien social afin que tout le monde puisse passer les meilleurs moments étudiants possibles à l’école ! Pour moi, l'ENSG-Géomatique est un endroit où on se sent bien et où on sera toujours soutenu, aidé quand on flanche. Que ce soit par les camarades de promo, par l’équipe enseignante mais aussi par l’équipe encadrante et les anciens élèves ! Et aussi que les enseignements sont tellement divers et variés qu’il est possible de s’orienter vers tous les secteurs de métier tout en se spécialisant très rapidement.
Hubert Dupuy
Collaborateur parlementaire, Assemblée nationale
Petit j'ai toujours été intéressé par les cartes et la cartographie, et habitant non loin de l'IGN j'y ai fait mon stage de 3eme. A cette occasion j'ai pu y découvrir la multitude de métiers qu'on pouvait exercer a l'institut et surtout j'ai pu visiter l'ENSG-Géomatique. Suite à cela, j'ai décidé de viser cette école et de faire le cursus nécessaire pour y arriver. Et donc BAC S puis prépa MP/MPSI m'ont conduit au Mans en 2010 en première année du cycle ingénieur de l'ENSG-Géomatique. En troisième année, j'ai choisi le master Carthagéo comme spécialisation et ait été diplômé en 2013.
J'ai effectué mon TFE (travail de fin d'études) au sein de SNCF INFRA pour créer un SIG de suivi de la maintenance des appareils de voie LGV. A la suite de ces 6 mois j'ai continué mes activités là-bas en tant que prestataire embauché par Altran. Mes missions correspondaient à de l'assistance à maitrise d'ouvrage, ainsi que de la réalisation de scripts et d'outils pour fiabiliser des données géographiques.
A la fin de cette mission j'ai effectué 9 mois de prestation chez EDF Energies Nouvelles au sein du service cartographie des nouveaux parcs Eoliens offshore, là j'étais en charge de récupérer, fiabiliser les données géographiques des différents partenaires puis d'effectuer des productions cartographiques thématiques.
J'ai ensuite changé d'entreprise pour rejoindre SullyGroup où j'ai effectué différentes missions de développeur SIG (fullstack), d'Assistant à Maitrise d'Oeuvre et de chef de projet pour des clients comme RTE, le Ministère du Travail et la RATP. Ma mission au sein de cette dernière entreprise, la RATP, s'est bien passée et j'y ai été embauché en interne en novembre 2018. J'y ai d'abord occupé la fonction de MOE (Maître d'œuvre informatique) sur des applications SIG.
Je suis maintenant RMOE (Responsable Maître d'œuvre) et Delivery Lead. J'ai à ma charge un portefeuille d'applications dont je pilote la MCO (Maintenance en Condition Opérationnel), un rôle pivot entre les métiers et les équipes de développements. Et je pilote également la réalisation de nouveaux projets digitaux pour apporter de la valeur au plus tôt aux métiers en me basant sur une méthode de delivery (de livraison/réalisation) agile.
"J'ai appris plus qu'un métier, mais plutôt un état d'esprit"
Pour moi, un ingénieur de l'ENSG-Géomatique, c'est une personne qui maîtrise les technologies des SI (systèmes d'information) et les sources de données géographiques, qui sait d'où elles viennent et comment les représenter et les étudier. C'est une personne qui sait dialoguer avec différentes parties prenantes et qui surtout est curieuse du monde qui l'entoure. Je suis confronté au quotidien à des évènements nouveaux, à des technologies qui avancent, des modes de fonctionnements qui évoluent et si j'arrive à m'adapter c'est bien parce qu'à l'ENSG-Géomatique on nous forme pour être des ingénieurs complets et à l'aise sur toutes les phases de réalisations des projets (de la conception à la livraison).
A l'ENSG-Géomatique, j'ai appris plus qu'un métier, mais plutôt un état d'esprit. Le stage terrain à Forcalquier était une magnifique expérience, avec comme souvenir, les longues journées de mesures en sillonnant la région, puis en faisant parler les données collectées sur des cartes, des graphiques, des traitements informatiques.
Simon Taussig
Responsable maître d'oeuvre et delivery lead, RATP
Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, j’ai pu intégrer la CPES (classe préparatoire aux enseignements scientifiques) du lycée Jean Moulin à Torcy, avant de rejoindre l’ENSG-Géomatique en 2015. Lors de ma troisième année à l’école, je me suis spécialisé en TSI (Technologies des Systèmes d’Information). Durant mes stages de deuxième année et de fin d’étude, j’ai développé mes connaissances dans le développement 3D. Après l’obtention de mon diplôme en 2018, j’ai donc intégré l’entreprise Dassault Systèmes en tant qu’ingénieur en recherche et développement spécialisé dans le développement Web en 3D. En 2022, j’ai rejoint l’ONF (Office national des forêts) en tant que développeur Web et mobile en cartographie, poste que j’occupe aujourd’hui. Dans le cadre de mes missions, je suis responsable du développement d’outils cartographiques pour le personnel de l’entreprise. L’ensemble des outils existants doivent également être maintenus et doivent évoluer pour répondre aux différents besoins des utilisateurs. Les sujets sont multiples et touchent beaucoup de domaines de la géomatique différents, l’objectif étant d’innover et de continuellement explorer de nouvelles solutions.
Pour moi, un ingénieur de l'ENSG-Géomatique est capable de comprendre les différents types de données géoréférencées (2D ou 3D) ainsi que leur processus de création. Il doit également être capable d’analyser ces données et de les valoriser de différentes manières. Il est également de sa responsabilité de transmettre ses connaissances et de participer à la réussite des projets auxquels il participe. Le cursus proposé à l’ENSG-Géomatique permet de découvrir beaucoup de domaines et des matières très différentes. Cela permet de ne pas choisir tout de suite vers quel métier on souhaite se diriger. Les deux premières années du cursus d’ingénieur permettent de se rendre compte des différents métiers pour choisir ensuite sa spécialité. Ensuite, l’ENSG-Géomatique reste une école à taille humaine, ce qui permet un rapprochement avec les autres élèves du cursus ainsi que les professeurs.
A l’issue de la formation d’ingénieur de l’ENSG-Géomatique, les débouchés et les métiers possibles sont multiples. Tout d’abord, il est possible de se diriger vers la recherche dans les différents domaines de la géomatique. Ensuite, certaines formations peuvent permettre de se diriger vers des postes de communication ou de géomarketing. A l’issue d’une spécialisation en TSI, il est également possible de se diriger vers des postes de développeur sans se limiter au domaine de la géomatique grâce aux bases solides qui sont enseignées. Finalement, les compétences qui nous sont enseignées permettent aux étudiants de se diriger également vers des postes de chef de projets liés à la géomatique.
Victor Lambert
Développeur web et mobile en cartographie, Office national des forêts (ONF)
Après un bac S et une classe préparatoire MPSI-MP, j'ai intégré l'ENSG-Géomatique pour le cycle ingénieure. J'ai choisi la filière Photogrammétrie, positionnement et mesure de déformations (PPMD) en troisième année. J'ai été diplômée en 2018. J'ai ensuite poursuivi avec un master intitulé méthode pratique pour la télédétection (MPT) afin de me spécialiser davantage en télédétection. J'ai ensuite fait une thèse de doctorat avec l'université Bretagne Sud, l'IRISA, le CNES et Magellium sur le développement de méthodes d'apprentissages profond pour la détection de changement dans des nuages de points 3D. Depuis la fin de ma thèse, je travaille avec l'Observatoire de Paris et la petite entreprise Estellus en tant qu'ingénieure de recherche. Je travaille sur l'étude des surfaces terrestres et océaniques par télédétection dans le domaine des micro-onde passives. Un exemple de mes derniers travaux : essayer de créer un modèle pour caractériser les émissions dans le domaine des micro-ondes des zones enneigées de la surface du globe. Pour ce faire, je m'appuie sur des méthodes de machine learning, car les modèles physiques existants ne sont pas applicables à large échelle. En effet, ces modèles s'appuient sur des caractéristiques très particulières qu'il est difficile d'obtenir autrement que par des mesures in-situ.
Pour moi, être ingénieur de l'ENSG-Géomatique, c'est être ingénieur en manipulation de données géographiques, de leur acquisition à leur analyse. Les débouchés sont très vastes, finalement les données géographiques sont quasiment utilisées partout et au quotidien. On peut aussi bien travailler à l'échelle d'une commune, ou gérer les systèmes d'information géographique des sapeurs-pompiers ou comme moi, travailler pour le suivi des changements climatiques à l'échelle du globe. Même si au premier abord, l'école parait être assez spécialisée, elle permet quand même d'aller après vers de multiples domaines.
Si je peux citer un des meilleurs souvenirs de mon passage à l'école : le stage terrain à Forcalquier. C'était vraiment une très belle expérience et cela permet de mettre en pratique toutes les connaissances théoriques vu pendant la première année. C'est aussi l'occasion de nouer des liens assez forts avec les personnes de sa promotion, mais aussi avec l'équipe enseignante.
Iris de Gélis
Ingénieure de recherche, Estellus
J'ai grandi en banlieue parisienne puis à Paris, j'ai passé un bac scientifique puis j'ai fait 2 ans de classe prépa MPSI-MP*.
J'ai ensuite choisi d'intégrer l'ENSG-Géomatique à la suite des concours, j'ai toujours été passionné de géographie humaine et physique, c'était donc l'occasion rêvée !
A l'ENSG-Géomatique, en 2010, la première année était au Mans avec l'ESGT, puis le stage de 2 mois à Forcalquier, ensuite 2e année à Champs-sur-Marne, et 3e année, j'ai choisi la spécialisation environnement/développement durable avec la filière Développement durable, management environnemental et géomatique (DDMEG) conjoint avec Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Diplômé en 2013 de l'ENSG-Géomatique/Paris-1, j'ai fait un stage de fin d'études au sein du cabinet EcoAct sur le sujet carbone/climat. Je suis ensuite parti 1 an à Londres pour réaliser un Master of Research à University College London sur les questions de transition énergétique et d'impact environnemental.
Je suis ensuite revenu à Paris pour démarrer en CDI au sein du cabinet de conseil Carbone 4 en septembre 2014, j'y suis resté plus de 3 ans et demi.
Au sein de Carbone 4 j'ai développé des compétences solides en gestion et analyse de données environnementales : collecte et reporting en lien avec les réglementations nationales et européennes, processus d'automatisation sous Excel/VBA, gestion de base de données MySQL, traitement de données complexes (Python, scripts UNIX), analyses statistiques multivariées (ACP et clustering sous R et SPSS), visualisation de données (cartographie sous SIG avec QGIS et ArcGIS, manipulation de .shp etc.).
J'ai une formation d'ingénieur en analyse et traitement de l’information géographique avec plus de 10 ans d’expérience dans différents secteurs d’activité, notamment dans l’industrie de la mode et du luxe, et je travaille actuellement en tant que manager en charge de l'impact environnemental au sein de la Maison Balenciaga, qui appartient au Groupe Kering.
J'ai démarré dans le secteur du conseil en stratégie sur les sujets de transition énergétique et de changement climatique, d’abord chez EcoAct en stage de fin d’études en 2012, puis chez Carbone 4 pendant près de 4 ans, avec des missions auprès de différents acteurs publics (pour la région IDF, au Gabon, etc.) et privés (SNCF, Cerema, EDF, AFD, Air France, Bonduelle, Klépierre, etc.).
J’ai notamment pu travailler pour Chanel parfums beauté et mode en tant que consultant sur la construction de leur stratégie carbone et leur plan climat en 2016-2017, et c’est ce qui m’a poussé à quitter le monde du conseil pour travailler directement côté « marque » en RSE, avec l’envie d’avoir plus d’impact opérationnel et concret, de pouvoir suivre les actions menées auprès de différents services sur le long terme et d’élargir mon spectre de connaissances dans la sphère mode et luxe.
Actuellement j’évolue au sein d'une équipe de 10 personnes en charge des sujets de développement durable chez Balenciaga, en lien avec le studio de création (design et conception produits), les équipes de production (en Italie), de vente (retail), d'architecture, et de communication/évènementiel ainsi que l'ensemble de nos fournisseurs directs. Lorsque je suis arrivé en juin 2019, l’équipe était nouvelle, nous sommes restés à 3 personnes pendant près de 2 ans et il a fallu bâtir les fondations de notre stratégie RSE en interne, avec l’appui et l’expertise du Groupe Kering. J’ai la charge d’élaborer, de mettre en œuvre et de contrôler les stratégies environnementales qui favorisent le développement durable de la Maison, avec notamment dans mon périmètre tous les sujets liés à l’impact environnemental de nos activités, que ce soit notre sourcing de matières premières et leur traçabilité, nos processus de fabrication, nos défilés, nos boutiques et bureaux, etc.
Julien Huau
Manager en charge de l'impact environnemental, Maison Balenciaga
J’ai effectué un bac S dans le Gers avant d’intégrer une classe préparatoire MPSI puis MP à Toulouse. J’ai ensuite continué mon parcours à l’ENSG-Géomatique (promotion 2014 sortie en 2017) en filière ingénieur civil et j’ai choisi la spécialisation Information géographique : analyse spatiale et télédétection (IGAST) en 3ème année. A la sortie de l’école, j’ai été embauché dans le cabinet de géomètres Sintegra à Meylan.
Depuis mes débuts dans le monde professionnel en janvier 2018, (3 mois après la validation du diplôme d’ingénieur) je suis chez Sintegra. D’abord, dans l’acquisition aéroportée photo/lidar mes tâches actuelles se rapprochent davantage de la R&D. Je m’occupais de définir des plans de vol pour avion et hélicoptères afin d’obtenir une couverture photo et lidar aux spécifications souhaitées par le client. J’effectuais ensuite le vol (en France ou à l’étranger) en vérifiant en temps réel le bon fonctionnement du système et la complétude des données. Puis je calculais les trajectoires de l’avion pour géoréférencer les données brutes acquises avant de passer la main aux équipes de traitement. Il m’est aussi arrivé d’effectuer de l’acquisition terrestre avec un scanner sur une voiture ou par GPS. Aujourd’hui mes missions consistent à développer des scripts (en python principalement) permettant d’automatiser certaines tâches dans la chaîne de traitement, de l’acquisition aux livrables.
J’ai été amené à beaucoup voyager dans le cadre de mon travail avec par exemple des missions d’acquisition photo/lidar à Madagascar et au Laos. Et outre le côté challengeant de mettre en place une solution à l’étranger, je retiendrai la beauté des paysages survolés et en particulier la magie d’apercevoir des baleines depuis le hublot de l’avion à la pointe sud de Madagascar. Mais les paysages français ne sont pas en reste et je me souviendrai longtemps du survol du Mont-Blanc avec une cordée au sommet.
"Manipuler de la donnée avec une composante géographique"
Pour moi être ingénieur de l'ENSG-Géomatique, c’est avant tout manipuler de la donnée avec une composante géographique. On peut évoluer dans différents domaines et différentes tâches mais il restera toujours des coordonnées X, Y, Z dans ce que nous touchons. Ma connaissance des SIG, de la géodésie, de la topographie, de l’informatique que j’utilise chaque jour a été développée à l’ENSG-Géomatique.
Sylvain Jourdana
Ingénieur acquisition photo/LiDAR, Sintegra géomètres experts
Avant l’ENSG-Géomatique, j’ai fait une classe préparatoire en biologie (BCPST) puis deux ans d’école d’ingénieur en géologie à Nancy. J’ai rejoint ensuite l’ENSG-Géomatique en double-diplôme en deuxième année. En troisième année, j’ai suivi la formation PPMD (Photogrammétrie, Positionnement et Mesure des Déformations).
J’ai été diplômée en 2017, du double diplôme, géologie et géomatique. J’ai enchaîné de suite avec un VIE en archéologie (rien à voir avec la géol !) à Karnac en Égypte pendant un an. Au programme : photogrammétrie et relevé topo. On ne parle pas assez des VIE/VIA, mais je trouve que ce sont des expériences professionnelles tellement enrichissantes, qui font grandir et prendre en maturité en peu de temps, je conseille A TOUS LES ELEVES de tenter leur chance et de postuler à ce genre de poste, en tout cas de l'envisager ! J’ai ensuite enchaîné avec un an, en tant qu’ingénieur informatique dans une entreprise de photogrammétrie par drone.
Puis, année du COVID, j’ai enfin commencé une thèse doctorat sur un sujet mêlant à la fois mes 2 sujets d’étude : utilisation de la télédétection pour l’étude des risques naturels (glissement de terrain, chute de blocs, laves torrentielles), en Suisse à Lausanne. La thèse aura duré 4 ans.
Je finis tout juste ma thèse et la soutiens cet automne.
Suite à cela, je commence un poste d’ingénieur en géologie et risques naturels, qui me permet toujours d’appliquer mes connaissances en géomatique (télédétection et SIG)
Dans mon tout nouveau poste, je vais faire exactement la même chose que ce que j’ai fait lors de ma thèse, à savoir du monitoring d’instabilités et de mouvements de pente, principalement dans les vallées alpines. Les enjeux, y sont extrêmement importants, les mouvements et les glissements de terrain de plus en plus fréquents, notamment avec le changement climatique. C'est un poste qui m’amène à utiliser au quotidien les outils de la géomatique (LiDAR, InSAR, SIG, GPS, photogrammétrie) combinés à mes connaissances en géologie.
"Choisir la géomatique, ce n'est pas renoncer, c'est s'ouvrir à un énorme champ des possibles !"
Être ingénieur en géomatique, c'est tout aussi vaste que de décrire ce qu'est un ingénieur ! Pleins de portes sont ouvertes avec ce titre ! La géomatique, ce sont des OUTILS, à nous, en tant qu'ingénieur en géomatique de savoir dans quel domaine on veut les utiliser, suivant nos envies, nos passions. Les possibilités sont tellement grandes ! Quelle chance ! Choisir la géomatique plutôt qu'une autre discipline, ce n'est pas renoncer, c'est au contraire s'ouvrir à un énorme champ des possibles !
Ce qui m'a convaincue à rejoindre l'ENSG-Géomatique, c'est l'envie d'apprendre des outils que justement peu de géologues maitrisaient. Et j'ai eu raison, aujourd'hui, certaines disciplines de la géomatique (InSAR, photogrammétrie, SIG) sont (un peu) enseignées en géologie. Ce que je retiens de l'ENSG-Géomatique, c'est que c’est une chouette école qui permet de complémenter d'autres connaissances avec une formation de qualité. Le lien avec l'IGN est une force, car il permet facilement de découvrir le monde de l'entreprise, avec justement une entreprise bien ancrée sur le territoire français et qui dispose de moyens permettant vraiment aux étudiants d'apprendre de très belles choses.. Par exemple, j'avais eu la chance d'intégrer pour un des projets, les bureaux du Géoportail et ainsi découvrir également des compétences annexes indispensables pour un ingénieur (communication, gestion de projet,...).
Charlotte Wolff
Ingénieure géologue en risques naturels, Université de Lausanne
J'ai rejoint l'ENSG-Géomatique en 2013, après une licence de physique à l'Université Paris Cité (anciennement Paris Diderot). J'ai suivi la formation Photogrammétrie, positionnement et mesures de déformation (PPMD) en troisième année, spécialité photogrammétrie et télédétection. Après l'ENSG-Géomatique, j'ai fait une année de Master 2 planétologie et sciences spatiales à Paris puis une thèse à l'Institut physique du globe de Paris (IPGP). Au cours de ces trois années de thèse, je me suis intéressée aux rivières de méthane sur Titan, le plus gros satellite de Saturne. En particulier, j'ai étudié par télédétection et photogrammétrie la formation de ces rivières, très similaires en apparence à la Terre mais de composition très différente. J'ai ensuite été recrutée en postdoctorat à Caltech pour étudier la migration des dunes sur Terre et sur Mars.
Plus précisément, je cherche à établir un lien entre le mouvement des dunes et la vitesse du vent en utilisant de la télédétection, de la photogrammétrie et du traitement d'images. Le but est, sur Terre, de prédire leur vitesse de migration en fonction des vitesses de vents issues de modèles climatiques. Sur Mars à l'inverse, je cherche à remonter aux vitesses de vent en fonction du mouvement des dunes. Très prochainement, je vais commencer un nouveau postdoctorat à UCSB (University of California Santa Barbara) sur l'érosion des côtes en Californie. Je vais en particulier étudier comment les dunes côtières peuvent aider à limiter/ralentir cette érosion.
Mon passage à l'ENSG-Géomatique, au-delà de mon expertise en télédétection/photogrammétrie, m'a apporté une bonne culture générale/compréhension de tous les autres domaines de la géomatique : géodésie, SIG, etc. ; ce qui permet de bien comprendre certaines problématiques dans leur ensemble. Ce qui m'a convaincu à rejoindre l'école, c'est la diversité des domaines d'applications et les débouchés sur la recherche.
Chloé Daudon
Postdoctorante, California institute of technology (Caltech)