École

L'ENSG-Géomatique remporte le Trophée Descartes 2025 !

Une 5e victoire consécutive sur 10 éditions !

Publié le 28 mars 2025

Temps de lecture : 3 minutes

Trophée Descartes 2025
Trophée Descartes 2025

Imbattables, invincibles, inarrêtables… Bref, trop forts !

Pour la cinquième année consécutive (sur 10 éditions), les élèves de l’ENSG-Géomatique ont remporté le Trophée Descartes, confirmant ainsi leur domination sur la compétition.

Une compétition incontournable 

Le Trophée Descartes est l’événement sportif majeur du campus, réunissant huit grandes écoles  dans une série d’épreuves. Cette année encore, nos élèves ont su briller dans plusieurs disciplines, allant du football au handball, en passant par le badminton. Avec une grande nouveauté cette année et l’arrivée de l'e-sport !

Écoles présentes : ENSG-Géomatique, Université Gustave Eiffel, ESIEE Paris, EIVP, Ensa Paris Est, École Nationale des Ponts et Chaussées, École d'urbanisme de Paris, ESO ostéopathie

Disciplines représentées : football, rugby touche, handball, ultimate, basketball, volleyball, badminton, tennis de table, e-sport

Trophée Descartes 2025

La victoire d'une école soudée

Grâce à leur engagement et leur esprit d’équipe, les PiousPious ont su défendre haut et fort les couleurs de l’ENSG-Géomatique. Une victoire qui démontre les valeurs de l'école, de solidarité et de cohésion.

 

Félicitations à nos incroyables champion·nes ! Et rendez-vous l’année prochaine pour viser un 6e titre consécutif !

Le Trophées Descartes 2025 en photo

Trophée Descartes 2025
Trophée Descartes 2025
Trophée Descartes 2025
Trophée Descartes 2025
Trophée Descartes 2025
Trophée Descartes 2025
Trophée Descartes 2025

Mis à jour 31/03/2025

École

Viens découvrir l'ENSG-Géomatique !

Tu es lycéen·ne et tu as des doutes sur ta poursuite d’étude ? Ne rate pas l’occasion d’assister à un (ou plusieurs) cours au sein de notre école !

Publié le 25 novembre 2024

Temps de lecture : 2 minutes

étudiants dehors

Qu'est ce que c'est la géomatique ? Quelles sont ses applications concrètes ? Quels sont les débouchés après l'ENSG-Géomatique ?...

Pour répondre à toutes tes questions, notre école t’ouvre ses portes pour une immersion aux côtés des étudiant·es en Licence professionnelle Géomètre-Géomaticien de l'école.
L'occasion parfaite pour découvrir la formation, les projets et le quotidien des élèves.

Inscris-toi dès maintenant à l’une des deux sessions proposées :

  • Jeudi 5 décembre 2024 (après-midi) : Mini projet SIG
  • Lundi 9 décembre 2024 (après-midi) : Présentation des projets SIG des 2èmes années 

 

étudiant ingénieur en amphi en classe
étudiant en classe
étudiante sur un pc
2 étudiants en train de lire

Mis à jour 25/11/2024

École

L'interview de Guillemette Fonteix, ancienne étudiante de l'école

Publié le 11 juillet 2024

Temps de lecture : 5 minutes

Guillemette Fonteix

Présentation

Je m’appelle Guillemette Fonteix, j’ai 27 ans, j’ai suivi le cycle ingénieur de l’ENSG-Géomatique de 2016 à 2019, avec une spécialisation en PPMD (Photogrammétrie, Positionnement et Modélisation de Données) lors de ma dernière année.
A l’ENSG j’ai orienté mes stages vers l’intelligence artificielle, tout ce qui est lié à la Data science. J’ai fait mon stage de 2ème année dans une équipe de Machine Learning et mon stage de fin d’étude chez Airbus DS geo où j’ai intégré l’équipe de R&D en Machine Learning. Ça m’a notamment permis de développer mon premier algorithme de Deep Learning pour permettre de détecter des éoliennes dans des images satellites.

Après l’ENSG, j’ai travaillé pendant trois ans chez Luxcarta Technology, dans l’équipe de R&D en Deep Learning. Mon rôle consistait à détecter et segmenter des objets dans des images satellites afin de pouvoir cartographier et générer des modèles de villes en 3D. Ensuite, j’ai déménagé à Paris pour me concentrer sur la computer vision appliquée aux images capturées par des caméras embarquées dans des véhicules. Mon objectif était de repérer des infrastructures télécoms, notamment des poteaux et leur état, pour faciliter l’installation et la maintenance de réseaux de fibre optique.

Depuis un mois, j’ai rejoint xFarm, une entreprise de 160 personnes, en tant que géospatial AI data scientist. Mon travail consiste à traiter des images satellites pour l’agriculture. J’aide les agriculteurs à mieux gérer leurs champs en leur fournissant des conseils sur l'irrigation, le traitement en cas d’insectes ou de maladies, et la détection des types de cultures et du labour.

Je développe des outils de Deep Learning qui permettront d’entraîner des modèles de détection sur différents cas d’usages et seront intégrés dans les applications web et mobile utilisées par les agriculteurs.

Pourquoi as-tu choisi de t'orienter vers l'intelligence artificielle ?

Au départ, c'était par simple curiosité, mais j'ai vite réalisé l'immense potentiel que représentait l'intelligence artificielle pour un domaine d'application comme la géographie. J'étais persuadée, qu'on pouvait accomplir beaucoup grâce à l'IA pour nos cas d’usages et que ça nous permettrait de répondre à des besoins concrets et diversifiés. Ça m’a énormément plu de faire des expérimentations sur des sujets lié à l’imagerie satellite et j’ai donc continué dans cette voie-là. 

Champs

Pourquoi le domaine de l'agriculture ?

C’était une opportunité, mais aussi un choix. Ce domaine d’application m’intéresse particulièrement, j’y vois un réel intérêt et avenir. 

Aujourd’hui j’apprends beaucoup de choses du monde agricole, notamment en travaillant avec des agronomes sur le fonctionnement des cultures par exemple. 
C’est enrichissant de comprendre et d’en apprendre plus sur ce domaine, mais également de développer mes compétences dans mon domaine d’expertise. 


J’ai beaucoup appris dans mes expériences précédentes, mais maintenant c’est l’aspect « pourquoi je le fais » et le domaine d’application qui m’intéresse particulièrement. Je viens d’une famille d’agriculteur, et donc ce domaine me parle forcément.

Qu'est-ce qui t'avais convaincue de venir à l'ENSG ?

Je ne voulais pas quelque chose de purement informatique. Ce qui m’a plu c’est de lier la géographie à l’informatique, d’être dans du concret, tout en étant dans le numérique. 

L’école est spécialisée, mais elle ne ferme pas de portes et laisse plein d’opportunités. On connaît les bases de l’informatique, et on peut les appliquer partout, dans la géomatique ou autre. Cela permet à chaque étudiant de trouver sa voie

On a une spécialisation qui est unique, il n’y a pas d’autres écoles de géomatique en France. Sur des sujets liés à ce domaine, les diplômés de l’ENSG sont forcément demandés.

Guillemette Fonteix

As-tu un message à transmettre ? 

Je suis très contente d’avoir fait l’ENSG, ça fait partie des meilleures années de ma vie ! J’ai rencontré des gens supers. C’est une école à taille humaine, ce qui permet d’avoir un contact privilégié avec les professeurs, avec un bon accompagnent, qui ne pourrait pas être possible dans une plus grande école.

Mis à jour 17/07/2024

École

Les anciens élèves de l'école étaient réunis le temps d'une soirée sur l'IA & la géodata

Publié le 30 mai 2024

Temps de lecture : 5 minutes

Afterwork alumnis

Le 22 mai dernier, a eu lieu un afterwork dédié aux anciens étudiants de l’ENSG-Géomatique.
Cet événement, organisé par l’IGN, l’AAE ENSG (l’association des anciens élèves de l’école) et l’ENSG-Géomatique, a réuni près de 70 personnes, dans le 11ème arrondissement de Paris, dans la salle Olympe de Gouges.
Une soirée avec pour thème « IA & géodata : Vision, tendances et challenges pour nos métiers ». Le but de cette rencontre, était d’identifier les enjeux à venir dans le domaine de l’information géographique, et de mieux les appréhender.
 

Afterwork alumnis

Table ronde : IA & Géodata

Animée par Marion Moreau, journaliste tech, la soirée a débuté par une table ronde mettant en lumière le rôle crucial de l'intelligence artificielle. Les intervenants, Laurence Devillers, Eric Thalgott, Raphaële Heno et Sébastien Soriano ont apporté leur expertise pour décortiquer les multiples facettes de l’IA et son impact sur la géodata.

Laurence Devillers, professeure et chercheuse, a souligné l'importance de l’intelligence collective, de la commande numérique et de la manière dont l’IA permet de produire des données de qualité. Elle a mis en valeur l'utilité de former les gens et d’intégrer l’IA progressivement dans nos outils, tout en maintenant une intervention humaine essentielle. Selon elle, bien que les IA comme ChatGPT aient tout changé, l’humain reste au cœur du traitement et de la gestion des données.

Eric Thalgott, président-directeur général de Geofit Group, a partagé son regard sur les innovations technologiques et les apports de l’IA dans son entreprise. Il a mis en lumière les défis et les opportunités que l’IA apporte dans la gestion des compétences humaines et l'optimisation des processus d'entreprise.

Raphaële Heno, directrice adjointe de l'ENSG-Géomatique en charge des enseignements, a parlé des enjeux de la formation pour s’adapter aux évolutions technologiques. Elle a souligné l'opportunité que représente ChatGPT pour les enseignants afin de renouveler leurs méthodes pédagogiques. Elle a insisté sur l'importance de maintenir les programmes d’enseignement en phase avec les réalités du monde actuel.

Sébastien Soriano, directeur général de l’IGN, a expliqué comment l’IGN déploie l’IA à grande échelle. Il a dressé un état des lieux des investissements massifs et des choix que la France doit faire pour ne pas reproduire des schémas énergivores. Optimiste sur la place de la France dans le domaine de l’IA, il croit en un écosystème entrepreneurial fort et en la capacité du pays à réussir grâce à un plan majeur en IA.

Des sujets qui ont naturellement suscité des réactions dans l’assemblée, notamment sur les risques associés à l’IA dans le domaine de l’information géographique, les transformations du travail et les cadres législatifs nécessaires pour encadrer ces nouvelles technologies. Les questions ont également porté sur des sujets tels que l'occupation du sol et la technologie LIDAR, ainsi que sur la révolution de l’IA dans l’information géographique, en tenant compte des enjeux énergétiques et environnementaux.
 

Afterwork alumnis

Corners IGN et ENSG-Géomatique

En complément de ces échanges, les participants ont également pu visiter des corners thématiques présentant les champs d’action de l’IGN. Avec des sujets comme la cartographie numérique ou les dispositifs d’innovation et l'IA appliquée à la production des données.

Les actions de l’ENSG-Géomatique ont également été mises en valeur, avec la présentation de la fondation ENSG-Géomatique, de la formation professionnelle et à distance ou encore de l’association des anciens élèves.
 

Mis à jour 25/06/2024

École

Retour sur la journée "Géodev²"

Publié le 28 mai 2024

Temps de lecture : 4 minutes

Le 15 mai 2024, l'ENSG-Géomatique, a orchestré avec succès l'événement annuel dédié à la présentation des projets de développement informatique des élèves ingénieurs. Cette journée a été organisée en collaboration avec l'entreprise GEOFIT / IGNFI, parrain de la promotion 2022.

Une fois de plus, cette manifestation a brillamment mis en avant le talent et l'innovation des futurs ingénieurs, soulignant ainsi la pertinence et l'excellence de leur travail.

Retour sur géodev² 2024

Mise en Avant des Projets Étudiants

De 9h à 15h, 17 groupes d'étudiants ont eu l'opportunité de présenter leurs projets de développement informatique devant un public composé d'entreprises partenaires, d'enseignants et d'administratifs de l'école, ainsi que d'autres personnes intéressées tant internes qu'externes.
 

Retour sur géodev² 2024

Conférence

À partir de 15h30, IGNFI, l'entreprise qui parraine la promotion a donné une conférence pour présenter deux projets importants : un Projet d’Adressage du District d’Abidjan en Côte d’Ivoire ainsi qu'un Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal :

 

  1. Projet d’Adressage du District d’Abidjan en Côte d’Ivoire
    Objectif : Améliorer le système d'adressage des rues et des bâtiments à Abidjan pour faciliter la localisation, les services d'urgence, la livraison et le développement urbain.
  2. Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal
    Objectif : Mettre en place des systèmes de prévention et de gestion des inondations pour réduire les risques et les dommages causés par les crues.

Ces projets illustrent l'engagement d'IGNFI dans le développement de solutions géospatiales pour répondre aux défis urbains et environnementaux en Afrique.

Retour sur géodev² 2024

Cocktail Networking

La journée s'est clôturée en beauté avec un cocktail convivial offert par le parrain de la promotion, l'occasion de clôturer cette journée dans la convivialité, d'échanger des idées et de discuter des projets présentés lors de la journée

Remerciements

Un grand merci à tous les participants, le parrain de la promotion GEOFIT / IGNFI, les entreprises partenaires, les enseignants, les administratifs et bien sûr les élèves ingénieurs pour leur contribution précieuse à la réussite de cet événement.
 

Mis à jour 10/09/2024

École

Trophée Descartes : L'ENSG-Géomatique ramène (encore) la coupe à la maison !

Pour la deuxième année consécutive, l'ENSG-Géomatique remporte le Trophée Descartes !

Publié le 02 avril 2024

Temps de lecture : 2 minutes

Trophée Descartes 2024

Et oui ! Pour la deuxième année consécutive, l'ENSG-Géomatique remporte le Trophée Descartes ! 

La compétition a eu lieu le 16 mars 2024, 8 écoles de la Cité Descartes se sont affrontées, dans 8 disciplines différentes (badminton, tennis de table, ultimate, rugby, basket, football, volley et handball). Pour gagner ? Il faut être le meilleur possible dans chacune des disciplines.
Et évidement, à la fin c'est l'ENSG-Géomatique qui soulève la coupe !

Félicitations à tous les participant·es et également aux supporters et supportrices ! 

Le rendez-vous est déjà pris l'année prochaines pour défendre à nouveau le titre.

Le Trophée Descartes en photo

Trophée Descartes 2024
Trophée Descartes 2024
Trophée Descartes 2024
Trophée Descartes 2024
Trophée Descartes 2024
Trophée Descartes 2024
Trophée Descartes 2024
Trophée Descartes 2024

Mis à jour 08/04/2024

École

Patrick Sillard, nommé directeur de l'ENSG-Géomatique

Diplômé de l'ENSG-Géomatique puis inspecteur général de l'INSEE, Patrick Sillard devient directeur de l'école.

Publié le 26 janvier 2024

Temps de lecture : 4 minutes

Patrick Sillard

Inspecteur général de l’Insee, Patrick Sillard est ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique (1994) et statisticien-économiste diplômé de l’Ensae-Paris (2004). Il est docteur de l’Observatoire de Paris en astronomie fondamentale,
mécanique céleste et géodésie (1999).

Par arrêté du 23 janvier 2024, Patrick Sillard prendra ses fonctions de directeur de l’école au 1er mars 2024.

Lire le communiqué de presse

Mis à jour 08/04/2024

École

Retour sur la journée carte blanche

Le 16 janvier dernier, à l’ENSG-Géomatique se tenait la journée Carte Blanche sur le thème : IA, éthique & responsabilités.

Publié le 25 janvier 2024

Temps de lecture : 5 minutes

journée carte blanche 2024

le 16 janvier dernier, à l’ENSG-Géomatique se tenait la journée Carte Blanche sur le thème : IA, éthique & responsabilités. L’occasion pour nos étudiants d’en apprendre plus sur le sujet au travers de plusieurs conférences. Cette journée était animée par Marion Moreau, journaliste spécialisée en technologie et co-organisée par Francis Pisani.

journée carte blanche 2024 ENSGagées

Au programme :

Une présentation des ENSGagé·e·s, l’association œuvrant pour l’écologie et la solidarité au sein de l’école, durant laquelle, Ils ont exposé et pris la parole au nom des élèves sur les dangers et les opportunités liés à l’IA :

  •    L’IA va-t-elle pousser à un automatisme de non-réflexion ?
  •     Peut-on lier écologie et IA quand cette dernière représente déjà 1% de la pollution mondiale ?
  •     L’IA ne représente-t-elle pas un nouveau risque de harcèlement ou de vol d'identité ?
  •    L’IA est-elle éthique ?

 

Ces différentes questions ont guidé le déroulement de la suite de la journée et notamment les prises de paroles des différents intervenants.

Plusieurs temps forts ont marqué cette journée, parmis lesquels :

  • Une intervention de Marcus Goddard (VP Intelligence chez Netexplo), a expliqué que le boom d'il y a deux ans sur l’IA était le plus grand boom depuis le smartphone. Il a présenté divers exemples d’utilisations de l’IA aujourd’hui (découvertes de nouveaux cristaux, traductions labiales automatiques, etc.…). Pour lui, l’IA peut nous aider, mais il faut faire attention à la question de la transparence. Il faut comprendre pourquoi l’IA prend une décision et vérifier derrière elle.
  • Une prise de parole de Matthieu Porte (coordinateur IA de l’IGN), afin d'expliquer comment se préparer en tant qu’ingénieur, à travailler avec ou sur une IA. Il est notamment revenu sur l’histoire de ce que l’on appelle intelligence artificielle afin de montrer que la notion d’IA est loin d’être nouvelle et qu’au fil des années elle a pris différents noms.
  • Une intervention de Francis Pisani (journaliste, écrivain, et conférencier sur les enjeux de l'IA et des nouvelles technologies), témoin de la révolution web, qui a expliqué qu'il était fondamental que tout le monde possède une culture de base afin de pouvoir appréhender l’IA. Il a également posé la question : faut-il réguler l’IA ? En expliquant que, pour certains scientifiques, ne pas faire ce qu'ils savent possible est contraire à l’éthique. À ses yeux, il faudra beaucoup de temps avant qu'un consensus sur l’IA ne soit adapté car la communauté scientifique est divisée sur la question.
  • Une présentation de Thomas Sitbon (software manager de la start-up Preligens) sur la création de datasets pour les IA. Il a commencé en expliquant que 90% des données produites chaque jour n’étaient pas utilisées. Il a expliqué que l’entraînement d'une IA pour qu'elle apprenne à repérer des données était très long.
  • Marion Moreau qui a parlé de son expérience dans la technologie et sur l’IA en rappelant que les IA reposent sur des datacenters très coûteux en énergie et en composants. Il y a donc un enjeu géopolitique dans l’extraction des minéraux utilisés dans la fabrication de composants. Maîtriser l’IA est un enjeu de puissance mondiale.

 

journée carte blanche 2024 questions

Pour finir la journée, les élèves devaient proposer des idées innovantes d’utilisation de l’IA afin d’améliorer le quotidien. Parmi les applications proposées, il y avait notamment :

  •  L’IA pour les urgences afin de pouvoir gérer l’ordre de priorité, d’identifier automatiquement le type de blessure et de prodiguer des premiers conseils.
  •  IA pour seconder les archéologues en leur offrant un second regard sur leurs découvertes.

Tout au long de la journée, ils ont ainsi interagi avec les différents intervenant ce qui leur a permis d’avoir plusieurs pistes de réponses quant à leurs interrogations.

 

Mis à jour 26/01/2024

École

Raphaële Héno nommée directrice adjointe en charge des enseignements

Diplômée puis professeur à l'ENSG-Géomatique, et après plusieurs années à l'IGN, Raphaële Héno, intègre ses nouvelles fonctions. Découvrez son parcours.

Publié le 08 janvier 2024

Temps de lecture : 2 minutes

Raphaële Héno

Diplômée de l’ENSG-Géomatique et ingénieure des ponts, des eaux et des forêts, Raphaële Héno a effectué presque tout son parcours à l’IGN, dans des postes variés à des niveaux de responsabilité croissants. Experte en photogrammétrie, elle commence sa carrière sur un poste de chargée d’études autour de l’optimisation des méthodes de production de l’information géographique à partir d’images aériennes. Après une disponibilité d’une année au Yémen pour la mise en place d’un processus de production numérique d’orthophotoplans, elle rejoint l’ENSG-Géomatique pour prendre une activité d’enseignement et devient en 2006 cheffe d’un département d’enseignement, menant de front des activités scientifiques au sein de sociétés savantes, en France et au niveau international, et des activités pédagogiques en formation initiale et continue. 

En 2015, elle devient chargée de mission pour les partenariats européens et internationaux à la direction de la stratégie, de l’innovation et de la valorisation à l’IGN. Elle contribue notamment au montage de plusieurs projets européens et multipartenaires (Niva, Urclim, Time Machine). Depuis 2019, Raphaële Héno occupe le poste de pilote du programme de transformation par l’innovation à l’IGN. Elle a notamment dans ce cadre contribué à la préfiguration de la Fabrique des géocommuns, au lancement du Lab IGN et à la préparation des feuilles de route technologiques IA et géovisualisation. En 2023, elle s’est particulièrement investie dans la coordination du montage du projet de jumeau numérique de la France.

Raphaële Héno a pris ses fonctions à l’ENSG-Géomatique le 8 janvier 2024 en tant que directrice adjointe en charge des enseignements en remplacement d’Alain Dupéret qui partira en retraite en Février 2024. 
 

Mis à jour 09/01/2024

École

Liina Laatikainen : une joueuse de go à Tokyo

Étudiante en Master 2 à l'ENSG-Géomatique et participante du championnat du monde étudiant de pair go à Tokyo !

Publié le 20 décembre 2023

Temps de lecture : 7 minutes

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Liina Laatikainen, je suis étudiante Finlandaise, je viens d’une licence géographie et aménagement à Lyon et je suis en Master 2 IGAST. Je joue au jeu de go depuis que je suis toute petite, c’est ce qui m’a conduit à être invitée aux championnats étudiants du pair go au Japon en décembre. 

Peux-tu nous présenter le go ?

Le go se joue avec des pierres de 2 couleurs (noire et blanche) évoluant sur un plateau (appelé goban) avec un cadrillage de 19 lignes par 19.

Le but, c’est juste de construire un territoire plus important que celui de l’adversaire à l’aide de ses pierres. La notion la plus importante pour jouer, c’est la notion de liberté parce que nos pierres évoluent sur un cadrillage où elles ont 4 choix issus des 4 branches de l’intersection sur laquelle la pierre est placée. Si la pierre est entourée par les pierres de l’adversaire, elle n’a plus de libertés et devient capturée.

Les règles sont très simples et c’est ça qui fait du go un jeu si complexe, on commence avec un plateau vide, toutes les pierres ont les mêmes valeurs et les mêmes comportements, une fois que l’on a posé une pierre sur le plateau, elle ne peut plus bouger.

Une partie peut durer un quart d’heure mais généralement en tournoi, les parties durent environ 2 heures et parfois les parties de professionnels peuvent durer jusqu’à 2 jours mais c’est un peu extrême.

Comment as-tu découvert ce jeu ?

C’est grâce à mes parents, je n’ai aucun souvenir d’avoir appris le jeu parce que j’étais très jeune lorsque j’ai commencé à y jouer. Mes parents y jouent depuis leur jeunesse et sont très actifs dans les clubs de go donc j’y allais avec eux quand j’étais petite, j’ai aussi été à pas mal de tournois avec eux.  

L’année dernière, quand j’ai emménagé à Paris, je me suis dit que ça pourrait être cool d’aller à un club de go à Paris, celui d’Aligre, pour faire connaissance avec des gens. C’était la première fois que j’allais toute seule dans un club de go. J’y ai beaucoup été l’année dernière et cette année j’ai participé à plusieurs tournois en France.

Tu as participé au championnat du monde étudiant de pair go à Tokyo, peux-tu nous en dire plus sur l'évènement ?

Cette année, c’était la 33ème édition du championnat du monde des amateurs de go, mais le tournoi amateur de go des étudiants existe depuis seulement 8 ans.  

Le go en pair est plus récent que le go initial. C’est la fédération de go japonaise qui a créé cette pratique et ils invitent chaque année des binômes de partout dans le monde et ont également créé un tournoi de pair go uniquement pour des étudiants. Il se joue à 4 avec 2 binômes constitués d’un homme et d’une femme.

Le championnat s’est déroulé dans un hôtel à Tokyo, il a duré 2 jours et était constitué de 6 parties : 3 parties officielles de la compétition et 3 parties amicales avant ça où les équipes étaient mélangées afin de jouer avec d’autres binômes. Nous étions 8 équipes ce qui explique le faible nombre de parties officielles.  

Avant le tournoi, je ne connaissais pas mon binôme, c’est tout le défi du pair go, on ne joue pas uniquement contre les adversaires, il faut aussi deviner ce que va faire l’autre membre son binôme.

Tous les joueurs du tournoi étaient très forts donc j’ai vraiment beaucoup appris en jouant avec les différentes personnes. Ça aide vraiment à créer du lien et à faire connaissance avec les personnes sur place. Sur ces 3 parties, nous avons réussi à en gagner une donc je suis très fière !

Ça m’a donné beaucoup de motivation à continuer le jeu de go et je trouve qu’en analysant les parties, j’ai vraiment beaucoup appris, notamment sur la façon de penser des autres joueurs.

Liina et son binôme en tenues traditionnelles

C'était ta première fois au Japon ?

J’y avais été une fois quand j’avais 10 ans, pour le même championnat mais c’était mes parents qui jouaient. C’était dans le même hôtel et on avait pu visiter Tokyo. Ce qui m’a fait rire c’est que la première fois comme cette fois ci, les organisateurs demandaient aux participants de porter un costume national.

J’ai trouvé une robe traditionnelle finlandaise à Paris et donc on a fait un shooting avec tout le monde qui portait son costume national.  

J’ai désormais une photo de 2010 avec moi toute petite portant une robe traditionnelle et une de moi maintenant à 23 ans, au même endroit avec une tenue similaire. D’ailleurs mon binôme et moi avons obtenu le prix des meilleures tenues !

Les 2 jours de tournois étaient très intenses et je ne suis pas trop sorti de l’hôtel mais je suis restée la semaine d’après pour visiter le Japon.

J’avais envie de visiter Kyoto et Nara parce que c’est quand même différent de Tokyo, Kyoto est une ville très traditionnelle et il y a beaucoup de bâtiments historiques et à Nara, il y a le biche (parc public de la ville). 

Pourquoi apprécies-tu le go ?

J’aime bien la réflexion stratégique dans le go, j’apprécie beaucoup quand je vois des joueurs forts jouer, ça m’impressionne de voir à quel point ils sont capables de prévoir des séquences immenses et d’anticiper les prochaines phases de la partie. Mais aussi, j’aime beaucoup jouer en club car c’est très convivial, je n’aime pas trop jouer en ligne car c’est un jeu tellement social qu’on perd cette interaction à jouer en ligne.

C'est facile de rejoindre un club de go ?

Oui, il y a toujours des débutants qui viennent et des gens pour leur apprendre le jeu. La meilleure façon d’apprendre, c’est de jouer contre d’autres débutants. Je pense que le club est un environnement idéal pour ça. De plus, en France, aujourd’hui, il y a 96 clubs de go donc on peut trouver facilement.

À qui recommanderais-tu ce jeu ?

Je recommande le jeu à toutes celles et ceux qui s’intéressent aux jeux de stratégies, c’est comparable aux échecs mais la complexité est différente. Il y a beaucoup de gens qui s’intéressent à la culture japonaise mais aussi à l’intelligence artificielle qui ont commencé à jouer au go grâce à la visibilité autour de ces sujets.

C'est une bonne idée d'offrir un jeu de go comme cadeau de Noël ?

Oui ! C’est un bon cadeau et un ça ne coûte pas si cher. D’ailleurs, mon plateau de go était un cadeau de Noël de mes parents car ils étaient au courant que j’avais repris le jeu et ils voulaient m’offrir un plateau aimanté ce qui n’est pas traditionnel mais est pratique pour le transporter et l’utiliser un peu partout.

 

Mis à jour 21/12/2023